Le site historique de Mocou a été préservé et enrichi au fil des siècles. Il demeure aujourd’hui le coeur de la vie et des affaires d’une ville toujours résolument tournée vers l’avenir. Arbat, une grande rue piétonne, véritable épine dorsale du site Kalininsky. En flânant dans les quartiers de la ville, on se trouve projeté dans des époques plus ou moins lointaines. Aujourd’hui, les deux tiers des immeubles ont retrouvé une nouvelle jeunesse, des logements ont été restaurés, et l’architecture a été préservée dans le quartier.
C’est désormais le domaine des piétons ; on y admire de nombreux édifices témoins de la richesse moscovite.
Avec la rénovation et les opérations d’urbanisme, le quartier a retrouvé une animation et un dynamisme culturel et commercial.
Arbat est à la fois un village plein de charmes et un des plus célèbres quartier de Moscou dans lequel on a l’impression de se trouver ailleurs que dans la capitale. Arbat est également célèbre pour ses poètes, artistes, artisants de toute sorte.
Aujourd’hui Arbat, c’est un quartier très commerçant avec l’un des axes piétonniers les plus longs de Moscou, la rue où sont concentrés banques, boutiques et grands magasins. L’animation est renforcée par la présence de nombreux cafés et restaurants.
Au carrefour de l’avenue Kalininski et de la rue Arbat, sur le côté gauche, se trouve un des plus grands restaurants de Moscou, « Arbat ».
L’avenue Kalinine
De l’autre côté de la place de l’Arbat commencé la partie nouvelle de l’avenue Kalinine. L’ensemble architectural est composé pour l’essentiel d’Immeubles nouveaux à part quelques édifices anciens dont l’église Sant-Siméon-le-Styllte (XVII). Sur le côté droit au n°28 se trouvé la Maison du Livre, la plus grande librairie de la capitale.
De l’autre côté de la Môskova, se dresse l’immeuble de l’hôtel «Oukraina (Ukraine)».
L’avenue Kalinine débute en face de la tour Koutafia (tour de la Grosse Dondon) du Kremlin. Sa partie ancienne, qui n’a pas été modifiée, longe la façade de la Bibliothèque Lénine. Au carrefour, à droite, s’élève un édifice de forme originale, un hôtel particulier du XIXe s. construit par le collectionneur d’art Sawa Morozov, héritier d’une célèbre famille de riches marchands, industriels et mécènes russes.
L’hôtel particulier Morozov
L’hôtel particulier Morozov, objet architectural extravagant est connu par les moscovites sous son nom soviétique de Maison de l’Amitié des peuples.
« Avant j’étais la seule à savoir que tu étais bête, maintenant tout le monde le sait », aurait dit la mère de Morozov, atterrée à la vue de l’hôtel qui sera pourtant mentionné dans les futurs guides de la capitale comme « une perle de Moscou ».
Construit en 1893 par l’architecte Fiodor Chékhtel, l’ensemble étonne par sa majesté et son importance. L’imposante façade mauresque est aussi inattendue que l’intérieur de style gothique. Sawa Morozov mit fin à ses jours en 1905 sur la Côte d’Azur. L’industriel Riabouchinski racheta la maison en 1912. L’hôtel Morozov connaît dans la première moitié du siècle dernier une vie mouvementée, abritant successivement le théâtre Proletkoult puis un Musée des meubles, l’Ecole supérieure des Kolkhoziens (paysans soviétiques), la maison d’édition Naouka (Science), avant de servir d’ambassade japonaise et indienne. A la fin des années 1950, il devient pour un demi-siècle la Maison de l’Amitié des peuples, qui abrite le siège des associations d’amitiés entre l’URSS et les pays étrangers, placé pendant une quinzaine d’année sous la direction de la première femme cosmonaute soviétique Valentina Terechkova.
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