La Russie a annoncé un plan ambitieux destiné à en faire un paradis pour touristes étrangers d’ici 2016, alors que ses hôtels sont aujourd’hui parmi les plus chers au monde, ses infrastructures insuffisantes et les déplacements dans le pays soumis à un strict contrôle.
« Nous allons tout faire pour qu’un touriste étranger se sente bien en Russie », a déclaré à l’Agence France presse une vice-ministre du tourisme et du sport russe, Nadejda Nazina.
Un programme de développement pour 2011-2016, qui doit être examiné prochainement par le gouvernement, a été élaboré afin de promouvoir le marché du tourisme étranger en Russie, a-t-elle précisé.
Développement des infrastructures, formation de spécialistes de haut niveau et vaste campagne publicitaire à l’étranger sont envisagés dans ce programme qui devrait bénéficier d’un financement de 352 milliards de roubles (environ 8,5 milliards d’euros).
En cas de succès, « dans cinq ans, jusqu’à 40 millions de touristes étrangers pourrait visiter la Russie chaque année », soit seize fois plus qu’aujourd’hui, estime Mme Nazina.
Selon l’Agence fédérale de tourisme, quelque 2,3 millions de touristes étrangers ont visité la Russie en 2009.
« C’est un pronostic qui relève de la science fiction », a jugé Maïa Lomidze, directeur exécutif de l’Association russe des opérateurs touristiques.
« Trop de conditions doivent être remplies pour que ce plan se réalise. Il faut surtout que nous disposions d’hôtels à des prix abordables. La Russie est un pays assez cher », relève-t-elle.
Ce sont Moscou et Saint-Pétersbourg, ancienne capitale russe, réputées pour leurs hôtels de luxe, qui détiennent toujours la palme en accueillant « de 95% à 98% de tous les touristes étrangers » venant en Russie, selon Irina Tiourina, porte-parole de l’Union russe de l’industrie touristique.
Suivent l’Anneau d’or, une région au nord-est de Moscou qui compte plusieurs anciennes cités princières comme Vladimir et Rostov, le Kamtchatka (Extrême-Orient russe) et la région du lac Baïkal, en Sibérie.
« Mais à Moscou, il n’y a presque pas d’hôtels de classe économique ou bien ils sont très mauvais. Et les prix y sont exorbitants », dit Mme Tiourina.
Selon une récente étude réalisée par la société spécialisée Hogg Robinson Group, le prix moyen d’une chambre à Moscou est d’environ 402 dollars, soit le prix plus élevé au monde.
Un autre problème, les formalités d’enregistrement obligatoires pour les étrangers qui viennent en Russie.
Non seulement un étranger doit indiquer le nom des villes qu’il envisage de visiter lorsqu’il demande un visa russe, mais « ce qui est le plus humiliant, il doit s’enregistrer auprès des services d’immigration locaux chaque fois, qu’il se déplace d’une ville à l’autre », indique Mme Tiourina.
Enfin, la Russie est un pays qui « n’est pas encore adapté aux besoins des touristes étrangers », estime Mme Lomidze. Il n’y a pas d’indications en anglais dans le métro de Moscou sauf de petits plans du réseau affichés dans les wagons, ni d’excursions organisées avec traduction simultanée en plusieurs langues comme dans d’autres capitales européennes.
« Les conditions sont telles qu’un étranger qui ne parle pas russe ne peut se déplacer tout seul », déplore Mme Lomidze.
« Si le plan gouvernemental se réalise, les opérateurs touristiques seront ravis… Il y a beaucoup de choses à voir en Russie », ajoute-t-elle.
La Russie se veut un paradis pour touristes étrangers d’ici 2016
Quelle Blague!
La Russie se veut un paradis pour touristes étrangers d’ici 2016
C’est vrai quel blague ! quand on voit les tronches des personnes sur les bouquins !!!!ils auraient pu photographier des poupée russes !!!et les plages de la mer noire ( les plus grandes d’Europe)c’est comme si on allé a Dunkerque photographier les poivrots et la tristesse de la region !!!!…..