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Cimetière de Pisskarev, Mémorial du blocus de Leningrad

Leningrad, deuxième ville en importance de l’URSS (après Moscou) avec ses 2 500 000 habitants, ancienne capitale des Tsars, l’une des plus belle villes de Russie, a été assiegée par l’armée allemande entre septembre 1941 et janvier 1944 pendant presque 900 jours. Il s’agit de l’actuel Saint-Pétersbourg.

« Toi qui n’es pas devenue ma tombe,
Ville de granit, ville infernale et chère,
Tu es pâle, figée et muette.
Mon ombre est sur tes murs,
Mon reflet est sur tes canaux ».

(Anna Akhmatova : Poème sans héros, récits de Saint-Pétersbourg.)

Leningrad, deuxième ville en importance de l’URSS (après Moscou) avec ses 2 500 000 habitants, ancienne capitale des Tsars, l’une des plus belle villes de Russie. Il s’agit de l’actuel Saint-Pétersbourg.

Hitler pensait obtenir la réddition de la ville dont les réserves alimentaires avaient été bombardées dès le début du siège, en 2 ou 3 mois. La ville résista. Sur un peu plus de 3 millions d’habitants, environ 2 millions moururent de faim, de froid et d’épuisement. Environ 800 000 personnes survécurent.

En septembre 1941, Leningrad est encerclée. Alors, commença un blocus qui devait durer neuf cents jours. Bombardée, affamée, la population résista parmi les ruines. Encerclée, la ville fut pendant quelque temps ravitaillée par le lac Lagoda, sur lequel, en hiver, les camions pouvaient passer sur ‘la route de la vie’. Pour manger, on alla jusqu’à manger de rats. Chaque jour, des milliers de personnes mouraient de faim, de froid ou de maladie ; les rues étaient jonchées de cadavres.

Le siège s’éternisait et Leningrad devenait une ville fantôme. A la fin de 1943, les Russes reçurent de grandes quantités d’armement venant des nouvelles usines de l’ouest de l’Oural ainsi que des T-34 qui leur permirent de lutter contre les Panzer III et IV allemands. Ils reçurent également des camions surmontés de lance-roquettes surnommés « Orgues de Staline ».

Avec ce nouveau matériel, une offensive était maintenant envisageable pour les Soviétiques. Le 17 janvier 1944, quatre armées russes reparties du lac Llmen à Ladoga (soit un front de 18 Km) attaquèrent les positions allemandes. La résistance allemande fut vive mais les généraux Meretskov (commandant de l’armée du Volkhov) et Govorov (commandant de l’armée de Leningrad) effectuèrent leur jonction le 25 janvier. Le siège prend définitivement fin le 27 janvier 1944. En mars, les troupes allemandes étaient à 250 Km de Leningrad.

Ce siège, qui fut le plus long de la guerre avec ses 31 mois, coûta aux Soviétiques 1 800 000 civils et militaires. Les forces de l’Axe déplorèrent la perte de 200 000 de leur soldats.

Leur courage est immortalisé dans le « Complexe mémorial » au Cimetière de Pisskarev où reposent les corps d’un grand nombre de victimes du siège.

Le Blocus de Leningrad

Le blocus de Leningrad a duré 900 jours : la ville s’est trouvé encerclée par les troupes allemandes au mois de septembre 1941 et le cercle du blocus a été percé le 27 janvier 1944.

Les victimes du blocus

D’après les données du 8 septembre 1941, il restait dans la ville à la fin du blocus 2 millions 544 mille habitants.

Les statistiques officielles affirment qu’au cours du blocus plus de 700 000 personnes sont mortes. « Jusqu’à nos jours, les chercheurs n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le nombre des victimes du blocus. Il y a deux chiffres documentaires : 632 254 personnes, ce qui a été déclaré au procès de Nuremberg, et un autre chiffre : 1 930 000 personnes enterrées et 110 000 incinérées dans les fours d’une usine à brique, nombres indiqués dans le rapport de la Direction des services publics du Conseil des députés du peuple* de la ville de Leningrad. Il y a encore d’autres données. Mais, pour le moment, on ne peut pas évaluer de façon incontestable le chiffre des victimes du blocus de Leningrad. Tout simplement, il ne pouvait pas y avoir d’enregistrements exacts… » (cf. le recueil : Le Blocus sorti du secteur secret / Blokada rassekrecennaja. V. Démidov (dir.), Saint-Pétersbourg, 1995, pp. 233-234).

Selon les données publiées en 2002, le nombre de morts dus aux bombardements ou qui étaient en première ligne de défense de la ville constitue moins de 10% du chiffre total des victimes du blocus.

Les vivres

Les stocks de vivres essentiels pour les troupes et les habitants de Leningrad, si l’on se réfère à l’état des stocks au 12 septembre 1941, ne couvraient qu’une période de 30 à 60 jours. Les pommes de terre et autres légumes en étaient presque totalement absents. A Leningrad, outre les habitants permanents, se trouvaient des dizaines de milliers de refugiés, la ville étant protégée par les troupes. Dès le 1er octobre, les ouvriers et les ingénieurs ont commencé à recevoir, par cartes de rationnement, 400 grammes de pain de mauvaise qualité par jour, tous les autres n’en recevant que 200 grammes par jour. La distribution des autres vivres a, quant à elle, diminué de manière brusque.

Dès le 20 novembre 1941, les stocks de vivres sont pratiquement épuisés. La quantité de pain, même dans le cas d’une consommation misérable de farine – près de 880 tonnes par jour -, n’aurait permis de tenir que quelques jours.

En hiver 1941-1942, la ration du pain distribuée variait entre 125 et 500 grammes par jour.

Distribution des rations de pain par jour à Leningrad (en grammes) :

Période:
– Ouvriers
– Ingénieurs, techniciens, employés
– Enfants jusqu’à 12 ans

18 juillet 1941 :
– 800
– 600
– 400

20 novembre 1941 :
– 250
– 125
– 125

11 février 1942 :
– 500
– 400
– 300

En hiver 1942-1943, les rations de pain variaient entre 300 et 500 grammes.

Le lac de Ladoga et le Chemin de la vie

Au mois de septembre 1941, le célèbre Chemin de la vie a commencé à fonctionner : voie de navigation en été et chemin de glace en hiver. Le Chemin assurait la liaison de Leningrad avec le reste du pays à travers le lac de Ladoga. Cette voie de communication a acquis une réelle importance stratégique. Grâce à elle, les compléments de troupes arrivaient des parties éloignées du pays, tout comme les munitions et les combustibles. Sur péniches et petits bateaux, ils passaient sur la rive ouest, puis se dirigeaient vers Leningrad par le chemin de fer. Pourtant, la capacité de rendement de ce chemin était faible. Les fortes tempêtes d’automne et les incessants bombardements ennemis ralentissaient considérablement le rythme des transports.

Les bateaux, qui amenaient les chargements sur la rive ouest, revenaient avec les enfants, les femmes, les gens âgés, les soldats grièvement blessés évacués de la ville, l’équipement des usines, les ouvriers, les spécialistes et leur famille, de précieuses œuvres d’art et monuments de la culture.

Étant donné les difficultés de ravitaillement de la ville, le Comité d’État de la Défense* lance une longue et profonde opération de construction d’une route de transport militaire à travers le lac de Ladoga. Le 19 novembre 1941, le commandement du front de Leningrad a signé l’ordre d’organiser les transports par le lac de Ladoga, de tracer un chemin sur la glace et d’en assurer la protection et la défense.

Malgré une couche de glace encore fine, le 20 novembre, le premier convoi de traîneaux se met en route à travers le lac Ladoga. Par précaution, les chariots sur patins avançaient en file, laissant de grands intervalles entre eux. Le premier jour, 63 tonnes de farine ont été acheminées vers la ville. La route sur glace a été fermée le 24 avril 1942, quand la glace qui couvrait le Ladoga est devenue trop fine. L’alimentation de la ville par cette ligne a ainsi duré 152 jours. Au-dessus du chemin, se déroulaient sans cesse des combats aériens, les troupes soviétiques repoussant les multiples tentatives de l’armée allemande de foncer vers la rive sud et de couper la voie sur glace.

Pendant le premier hiver du blocus, 361 309 tonnes de chargements ont été fournies à Leningrad.

En été 1942, d’après la décision du Comité d’État de la Défense, on a construit un système de tuyaux qui passait par le fond du lac de Ladoga, pour approvisionner la ville assiégée en carburant. Le 18 juin, Leningrad a reçu les premières tonnes de pétrole provenant de cette nouvelle « artère de vie ». Le 7 août, les premiers mètres de câble électrique ont été enfoncés dans le lac et, en l’espace de 45 jours, la ville reçoit déjà le courant de l’usine hydroélectrique de Volkhov.

Au début de décembre 1942, la navigation des bateaux de la flottille militaire de Ladoga s’arrête. La seconde saison du Chemin de la vie sur glace commence.

L’évacuation

L’évacuation par le Chemin de la vie commence dès la fin du mois de novembre 1941. Elle a pris un caractère massif en janvier 1942, quand la glace s’est raffermie. Au cours de l’hiver 1941-1942, près de 550 000 personnes ont été évacuées de la ville. On sortait en priorité de la ville bloquée les enfants, les femmes avec enfants, les malades, les blessés et les invalides. Les chercheurs scientifiques, les étudiants, les apprentis des écoles professionnelles, les ouvriers des usines évacuées ainsi que leur famille faisaient également partie de l’évacuation.

Au total, pendant les années de la guerre, que ce soit par le lac de Ladoga et par le chemin de fer (avant le début du blocus en septembre 1941 et après sa percée en janvier 1943), 1 500 000 personnes ont pu quitter Leningrad.

Le premier hiver du blocus (1941-1942)

A la fin du novembre 1941, de fortes gelées sont survenues. Le mercure dans les thermomètres s’approchait de moins 40 degrés. Les tuyaux d’eau et de canalisation ayant gelés, les gens se sont retrouvés sans eau. Bientôt, le combustible est épuisé. Les stations électriques ont cessé de fonctionner, la lumière dans les maisons s’est éteinte, les murs à l’intérieur des appartements se sont couverts de givre. Vers décembre 1941, la ville s’est transformée en prison de glace. Les rues et les places sont couvertes de neige, cachant les rez-de-chaussée des maisons. Les tramways et les trolleybus arrêtés en pleine rue ressemblaient à de gigantesques tas de neige.

Le premier printemps du blocus (1942)

Le 25 mars 1942, le comité exécutif du Conseil de Ville de Leningrad, conformément à la directive du Comité d’État de la Défense de nettoyer Leningrad, a pris la décision de mobiliser toute la population apte au travail afin de nettoyer les cours, les places et les quais (il y avait des cadavres non enterrés dans les rues, ce qui pouvait provoquer des épidémies). En mars-avril 1942, près de 300 000 volontaires sont sortis pour nettoyer la ville. Vers le 15 avril, plus de 12 000 cours ont été remises en état, plus de 3 millions de mètres carré de rues ont été nettoyés, près d’un million de tonnes d’ordures et de neige ont été évacuées. Le 15 avril, les tramways se sont remis à circuler. La vie culturelle de la ville a repris son cours. On a commencé à cultiver les terres en ville et en banlieue pour en faire des potagers.

L’hiver 1942-1943

L’hiver 1942-1943 différait fortement du précédent. Les tramways passaient dans les rues de la ville, on ne voyait plus ni tas de neige ni ordures. Les entreprises fonctionnaient au rythme de guerre, elles recevaient du combustible et de l’électricité. Les écoles, les théâtres, les cinémas se sont rouverts, dans plusieurs maisons il y avait la conduite d’eau et la canalisation ; les bains publics fonctionnaient.

1943-1944

En 1943, la situation de Leningrad assiégée s’est améliorée. Au printemps, le Comité d’État de la Défense a adopté un décret visant la reconstruction des entreprises de Leningrad. Vers la fin de 1943, les travailleurs de la ville ont complétement ou partiellement remis en marche 85 grandes usines et fabriques. En été 1944, 212 usines et fabriques fonctionnaient déjà à Léningrad, produisant plus de 400 types différents de matériel militaire.

Vers l’hiver 1943-1944, dans 99% des maisons d’habitation les conduites d’eau se sont remises à fonctionner. On a réparé 350 000 mètres carré d’autoroutes de ville et de chemins menant à la ligne de front. Sur 12 itinéraires, près de 500 wagons de tramways se sont remis à circuler.

Mais la ligne de front passait toujours près des murs de Leningrad, des bombes et des obus éclataient dans les rues et sur les places, causant de grands préjudices et emportant des milliers de vies.

L’industrie

Dans les conditions du blocus, l’industrie de Leningrad, réorientée sur la production militaire, continuait de fonctionner. En septembre 1941, l’industrie de la ville a donné au front plus d’un millier de canons, plus de 2,5 mille mortiers, des centaines de canons antichar, de mitraillettes et autres armements. Tout cela a été produit dans les conditions d’opérations de guerre, d’interminables raids aériens et de bombardements d’artillerie.

Pendant l’hiver du blocus de 1941, la capacité productive des fabriques et des usines s’est ralentie, près de 270 entreprises se sont arrêtées, plusieurs étaient en état de semi-conservation. Mais même dans ces conditions, l’activité des travailleurs s’est poursuivie. Les ouvriers des chantiers maritimes, pendant les gelées de moins 30-35 degrés, continuaient à réparer les navires de guerre, à reconstruire les pièces d’artillerie navale de gros calibre sur place – en batteries ou sur les navires de la flotte balte.

Apres la percée du blocus le 18 janvier 1943, le potentiel industriel de la ville s’est rétabli peu à peu. Les entreprises répondaient de plus en plus aux besoins de la ville et du front. Vers la fin de l’année 1943, la production des mines et des obus a été multipliée par quatre, celle des mitraillettes et mitrailleuses a doublé, et on a produit plus de 100 mille pièces d’armes à feu d’infanterie.

Bombardements et destructions

Pendant les années du blocus, l’ennemi a lancé sur Leningrad plus de 100 000 bombes de démolition et bombes incendiaires, l’artillerie canonnait constamment la ville.

Le 8 septembre 1941, à 18 heures 55, l’aviation ennemie a pour la première fois réussi à soumettre la ville à un raid massif. Le district Moskovski, à lui seul, a reçu 5 000 bombes incendiaires.

Au total, pendant les années du blocus, 840 entreprises industrielles ont été détruites en ville, 3 000 bâtiments industriels ont été gravement endommagés. Les palais dans les banlieues de Leningrad, mondialement célèbres, qui s’étaient retrouvés sur les territoires occupés par les troupes ennemies – le palais de Tsarskoïe Selo, les châteaux d’Oranienbaum ou de Pavlovsk -, gisaient en ruines après la levée du blocus.

La bataille de Leningrad

Le 21 septembre 1941, le Quartier général allemand a élaboré les thèses du rapport “Sur le blocus de Leningrad” qui annoncaient : « … d’abord, nous bloquons Leningrad et nous détruisons la ville par notre artillerie et notre aviation… Au printemps, nous pénètrerons dans la ville… nous déporterons tout ce qui en reste de vivant dans le fond de la Russie ou nous en ferons des prisonniers, nous raserons la ville et nous donnerons à la Finlande la zone allant vers le nord de la Néva ». Le 22 septembre, la directive de l’État-major de l’armée de mer allemande contenait déjà le texte suivant : “Le Führer a décidé de réduire à néant la ville de Pétersbourg. Après la défaite de la Russie soviétique, il n’y a plus aucun intêret en l’existence de cette grande localité”.

Les opérations de guerre autour de Leningrad ont reçu le nom de la Bataille de Leningrad. Celle-ci a duré du 10/07/1941 jusqu’au 09/08/1944. En juillet-septembre 1941, les troupes du groupement d’armées allemandes “Nord”, ayant la supériorité de forces, ont vaincu la résistance des troupes soviétiques et ont foncé vers les faubourgs de Leningrad et le lac de Ladoga, en coupant la ville de l’arrière du pays.

L’approvisionnement des troupes, ainsi que celui de la ville, a pu être assuré grâce au Chemin de la vie.

Au cours de l’année 1942, l’armée soviétique a entrepris plusieurs tentatives, vaines, de percer le blocus de Leningrad.

Le blocus a été percé en janvier 1943 sur un terrain étroit, le long de la rive sud du lac de Ladoga.

Le 14 janvier 1944, l’offensive des troupes soviétiques a commencé ; elle triomphe le 27 janvier 1944 avec la levée complète du blocus de Leningrad.

Vers le mois de mars 1944, les troupes soviétiques ont rejeté l’ennemi à 220-280 kilomètres de Leningrad. En juin-juillet 1944, l’armée finlandaise a été défaite, et la ville a été libérée de la menace provenant du nord.

Le Livre du Blocus

Au moment de la levée complète du blocus, il ne restait à Leningrad que 560 000 habitants, soit cinq fois moins qu’au début du blocus.

En 1981, les écrivains Daniil Granine et Ales Adamovitch, qui ont eux-mêmes été soldats durant cette guerre, ont publié Le Livre du Blocus – livre des témoignages des habitants de Leningrad qui avaient survécu au blocus.

Cimetière de Pisskarev, Mémorial du blocus de Leningrad

par | 13 Mar 2015 | 0 commentaires

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