La chambre à coucher où, pendant près de cinquante ans, Tolstoï dormit: c’est ici qu’il connut les doutes métaphysiques, politiques, sociaux, familiaux, sentimentaux, et qu’il prit la décision dé tout quitter : la vie civilisée qui lui pesait, le domaine, les honneurs, les jalousies, mais surtout le dévouement ; passionné, possessif, adorateur, acrimonieux, jaloux de Sophie. Portraits, souvenirs, photographies en grand nombre.
La chambre de la comtesse, aux nombreuses icônes, est restée à la mode du XIXe s., encombrée de peluches et de meubles.
C’est dans cette pièce qu’elle rédigea jour après jour le Journal de sa vie qui est une chronique touchante et pitoyable de son mariage et qui fut publié après sa mort par le gouvernement.
Il y avait aussi la chambre du docteur : en effet, pendant plus de dix ans, un médecin fut attaché à la famille.
Le dernier fut le docteur Makovjtski qui ne parvint pas à empêcher Tolstoï de quitter sa famille et son existence et de partir dans la neige, la nuit du 28 octobre 1910.
Il voulait mettre son mode de vie en accord avec sa philosophie, s’entretenir avec les moines du monastère Optina Poustyn et, peut-être, rejoindre une communauté de « tolstovtci », mais il mourut d’une congestion pulmonaire dans la gare d’Astapovo (qui porte aujourd’hui son nom).
Voir également :
– Biographie
– Yasnaïa Poliana et Tolstoï
– La bibliothèque
– Le cabinet de travail
– La chambre à coucher
– Le comte paysan
– L’appartement
– La sépulture
Liens externes :
– Yasnaya Polyana
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