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Ariadna Efron ‘Marina Tsvetaeva, ma mère’

Fille de Marina Tsvetaeva, Ariadna Efron semble avoir compris dès sa prime enfance la singularité de la grande poétesse russe et la valeur de sa poésie.

Titre : Marina Tsvetaeva, ma mère
Auteur : Ariadna Efron, Simone Goblot (Traducteur)
Paru le : 06/03/2008
Editeur : SYRTES (EDITIONS DES)
Isbn : 978-2-84545-137-7 / Ean 13 : 9782845451377
250 pages

 » Lectrice absolue « , confidente et complice, elle semble vouloir la faire revivre ou, du moins, l’empêcher de disparaître.  » Très bientôt elle prendra sa place, une très grande place, dans la littérature soviétique, dans la littérature russe ; et je dois contribuer à cela, parce qu’il n’y a personne au monde qui la connaissait mieux que moi « , écrira-t-elle plus tard. Marina Tsvetaeva, ma mère rassemble des souvenirs de la petite fille puis de l’adolescente à travers les errances de sa mère.
C’est une Tsvetaeva prise dans la vie de tous les jours, celle qui consiste à trouver de quoi manger, de quoi se chauffer, de quoi se vêtir. Ariadna assiste à son travail, à ses rites, à ses habitudes, à ses angoisses face à la création, à la poésie. Elle évoque des bouleversements incessants, des changements de domicile comme de pays ; les villes, les maisons et les gens se succèdent et se superposent.
Elle balaie les ombres qui planent sur le personnage de Marina, décrit des périodes et des rencontres, traque les gestes, les regards, les réactions. C’est aussi toute une Russie sur le point de devenir URSS que nous dévoile Ariadna Efron, animée par certains des plus grands esprits de l’époque, intellectuels et artistes : un milieu incroyable, un peu irréel, dans lequel la fille de Marina Tsvetaeva a baigné si longtemps.
Et le portrait qui ressort de ces pages est à l’image de leur relation : tendre, complice, admiratif mais sans l’ombre d’une concession. Un livre essentiel pour une connaissance intime de Marina Tsvetaeva.

BIOGRAPHIE de Ariadna Efron

Née à Moscou en 1912, Ariadna Efron suivit ses parents en exil dès 1922, à Berlin, Prague puis Paris où elle passa une bonne partie de son adolescence, en fréquentant l’École du Louvre. En 1937, sous l’influence de son père Sergueï Efron, elle rentra en URSS. Arrêtée en 1939, elle fut condamnée à huit ans de  » rééducation par le travail « . Libérée en 1947, elle fut de nouveau arrêtée puis déportée non loin du cercle polaire, pour être réhabilitée en 1955. Jusqu’à sa mort, en 1975, elle se consacra à la publication et à la diffusion de l’œuvre de Marina Tsvetaeva.

Ariadna Efron ‘Marina Tsvetaeva, ma mère’

par | 17 Mar 2008 | 0 commentaires

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