La mairie de Moscou a donné son autorisation à un rassemblement de partisans du Premier ministre Vladimir Poutine le 4 février, alors que l’opposition a également prévu un grand défilé pour ce même jour, a déclaré jeudi Alexandre Gorbenko, le maire adjoint, selon les agences de presse russes.

La mairie de Moscou a donné son autorisation à un rassemblement de partisans du Premier ministre Vladimir Poutine le 4 février, alors que l’opposition a également prévu un grand défilé pour ce même jour, a déclaré jeudi Alexandre Gorbenko, le maire adjoint, selon les agences de presse russes.

Il a précisé que la mairie avait donné son autorisation à un rassemblement de 15.000 personnes sur le mont Poklonnaïa.

Plus tôt dans la journée, des membres du mouvement Front Populaire de M. Poutine avaient annoncé avoir déposé une demande pour organiser une marche le 4 février, allant de l’avenue Koutouzovski au mont Poklonnaïa, selon les agences russes.

Cependant, M. Gorbenko a précisé que la mairie avait « seulement autorisé un rassemblement« .

Jeudi, le quotidien Vedomosti avait affirmé que l’équipe de Vladimir Poutine, candidat à la présidentielle du 4 mars après deux mandats effectués au Kremlin de 2000 à 2008, préparait des rassemblements de ses partisans dans toute la Russie, notamment le 4 février.

Par ailleurs, M. Gorbenko a indiqué que la mairie avait également donné son accord à un autre rassemblement le 4 février, sur l’avenue Sakharov, organisé par Konstantin Borovoï, un homme d’affaires, ancien député à la chambre basse du Parlement russe dans les années 1990 et partisan d’un départ de M. Poutine.

De son côté, l’opposition a annoncé il y a déjà plusieurs semaines son intention d’organiser un grand défilé dans Moscou le 4 février.

Les négociations achoppaient depuis quelques jours entre la mairie de la capitale et les organisateurs de ce défilé de l’opposition, la municipalité cherchant à repousser à l’écart du centre-ville la marche prévue pour s’achever à deux pas du Kremlin.

Opposition et mairie se sont finalement entendues sur un itinéraire de compromis d’un kilomètre et demi débouchant sur la place Bolotnaïa (place des marécages), en plein centre de Moscou, où la première manifestation massive après les législatives en décembre avait réuni plus de 50.000 personnes.