La Mairie de Paris a jugé ce projet acceptable car « l’insertion urbaine est plus calme, plus simple, plus modeste ». Une seule petite réserve, « les bulbes dorés, cela ne fait pas trop architecture contemporaine…
Quatre bâtiments le composent : une école franco-russe, un centre paroissial, un centre culturel et au milieu une église coiffée de cinq bulbes dorés.
Selon le concours d’architecture, la maquette de Manuel Nuñez-Yanowsky est retenue en mars 2011. Mais son projet fâche le maire de la capitale. Bertrand Delanoë exprime sa « très nette opposition » à cette « architecture de pastiche » dont « l’ostcentation » est « tout à fait inadaptée au site classé au Patrimoine mondial de l’Unesco ou à la perspective de la tour Eiffel ». En septembre 2012, l’État russe abandonne son permis de construire, « car le gouvernement français nous avait annoncé qu’en l’état du projet, la réponse serait négative ».
L’architecte Jean-Michel Wilmotte, arrivé deuxième du concours, reprend le dossier en avril dernier. En septembre 2013, un nouveau permis est déposé. En moins de quatre mois, il est validé.
Reste un opposant, c’est l’architecte écarté, Manuel Nuñez- Yanowsky, qui a lancé plusieurs procédures judiciaires. Il a perdu en référé en décembre dernier, mais a attaqué l’État russe sur le fond.
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