Accueil 9 Infos 9 Politique 9 Un écologiste russe opposant à Poutine obtient l’asile en Estonie ( Page )

Un écologiste russe opposant à Poutine obtient l’asile en Estonie

Un écologiste russe ayant fui son pays, où il était recherché par les autorités pour avoir écrit des articles accusant de corruption le président Vladimir Poutine, a annoncé mercredi avoir obtenu l’asile en Estonie.

« J’ai obtenu un permis de résidence pour trois ans en Estonie », a déclaré Suren Gazaryan, un biologiste de 39 ans.

Contactés par l’AFP, les ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères estoniens n’ont ni confirmé ni démenti, estimant que c’était à M. Gazaryan de s’exprimer à ce sujet.

Ce dernier se trouve depuis la mi-décembre en Estonie, pays balte de 1,3 million d’habitants, qui a divorcé d’avec l’URSS en 1991 et a rejoint l’Otan et l’Union européenne en 2004.

Suren Gazaryan a accusé le président Poutine et d’autres personnalités politiques russes de corruption lors de l’acquisition de villas chics dans la région de Sotchi, ville russe au bord de la mer Noire où seront organisés les Jeux Olympiques d’hiver en 2014.

« On m’a dit que les autorités russes m’avaient inscrit en novembre 2012 sur une liste de personnes recherchées », a-t-il ajouté.

Suren Gazaryan qui est membre du conseil de l’Environmental Watch sur le Caucase du Nord, une organisation faisant partie de la Société géographique russe, a également fait état de préoccupations environnementales concernant la construction d’installations olympiques autour de Sotchi, dans des zones de nature protégées.

Un écologiste russe opposant à Poutine obtient l’asile en Estonie

par | 18 Juin 2013 | 0 commentaires

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans la même rubrique…

Poutine promulgue la loi excluant des opposants des élections

Poutine promulgue la loi excluant des opposants des élections

Vladimir Poutine a promulgué vendredi la loi interdisant aux collaborateurs d’organisations « extrémistes » de participer aux élections, une mesure décriée par l’opposition qui y voit un moyen de la neutraliser avant les législatives de septembre.