La France et la Russie ont annoncé début mars des « négociations exclusives » pour l’achat du navire de guerre, au cours d’une visite en France du président russe Dmitri Medvedev.

Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a chargé son adjoint, Igor Setchine, de négocier l’achat des navires de guerre français de type Mistral, a rapporté vendredi le quotidien Kommersant, pour qui cette décision est le signe que les pourparlers vont être difficiles.

Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a lui insisté à plusieurs reprises sur le fait que la Russie souhaitait acquérir les technologies de pointe. Les responsables français ne se sont pas avancés sur le sujet.

M. Setchine, vice-Premier ministre qui préside la Corporation unifiée des chantiers navals (OSK), est opposé à l’achat du Mistral sans un transfert des technologies de pointe équipant ce porte-hélicoptère capable d’emmener troupes et blindés, d’abriter un état-major ou un hôpital.

OSK insiste pour que les navires soient assemblés en Russie, s’opposant ainsi à l’armée russe qui juge essentiel de se doter du Mistral, qu’il y ait un transfert des technologies ou non.

Kommersant, a rapporté dès lors qu’OSK avait entamé des négociations avec le coréen STX pour la construction de navires similaires au Mistral à Kronstadt, près de Saint-Pétersbourg.