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Autre instrument à bourdon, lui aussi pratiquement oublié; c’est une vielle à roue, l’antique organistrum, surtout en usage au XVIe siècle. En Ukraine, elle porte le nom de relia ou rylia, en Biélorussie, de liera.

Construite en soprano, ténor et baryton, la lira se voit pourvue d’une à deux cordes mélodiques gémellées et différents bourdons, allant jusqu’à neuf cordes en tout. L’accord diatonique sur une octave, plus quelques demi-tons, est transformé en chromatique dès le XVIIIe siècle sur deux octaves.

Le lirnik en joue debout ou assis. La manivelle actionne une roue, enduite d’arcanson (colophane) ou de résine, qui fait vibrer les bourdons et les cordes dont la hauteur est variée, pour les cordes mélodiques, par les tangentes (koulatchki) actionnées par des touches — ou taquets, disposées dans le manche (kajouk).

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La tête n’est jamais sculptée. Les cordes frottées, comme pour le goudok, étaient difficilement compatibles avec la domra. L’accord est à la quinte.

La Lira

par | 11 Sep 2010 | 0 commentaires

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