Les exigences de passage de frontières en Russie sont particulièrement strictes et il est important de bien suivre les procédures de certification ; un représentant local vous sera probablement nécessaire.
Pour les admissions temporaires, le Carnet A.T.A. est de mise mais avec quelques spécificités. Le CCIP conseille des régions comme Urals ou Volga pour approcher ce marché et peut aider au recrutement des managers russes (par le biais d’un programme intergouvernemental).
Où est-ce qu’il faut aller en Russie ? Les régions de Moscou et de Saint Petersberg sont saturées et les entreprises internationales sont déjà fortement présentes. L’entrée dans ces régions va entrainer des lourdeurs administratives importantes et les résultats ne seront peut-être pas au niveau espéré. Il faut bien considérer si le domaine d’activité nécessite un passage dans ces villes (incontournable, par exemple pour le pétrole).
La région d’Urals peut présenter une alternative. Dans cette région se trouve la troisième ville de la Russie, Ekaterinbourg avec 12 million d’habitants, 16% du PIB, forte industrie mécanique…
La région de Volga concentre un bon nombre de villes et l’administration est accueillante. Les industries automobile, aéronautique et agro-alimentaire sont déjà bien implantées mais la région cherche à se diversifier davantage.
Les régions plus lointaines sont moins accueillantes administrativement mais pourraient présenter des opportunités selon les secteurs d’activités. La Russie, en règle générale, exige un énorme investissement (surtout personnel). Il faut souvent être présent ; il faut être en alerte rouge permanente. Par exemple, on peut trouver un bon distributeur mais comme cette filière n’est pas encore fixée, le distributeur en question peut décider de se lancer dans la production et devient de fait un de vos plus grands concurrents (puisqu’il connaît bien vos produits)…
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