La France s’est assurée le soutien de la Russie, qui a pris en décembre la présidence du G20, pour placer en 2013 la question de l’emploi à l’agenda de ce club des grandes puissances, a déclaré mardi le ministre français du Travail et de l’Emploi, Michel Sapin.
« Notre souhait est que la Russie introduise des préoccupations plus sociales » dans l’agenda du G20, « et cela semble être le cas, la décision a été prise », a déclaré M. Sapin, à l’issue d’une rencontre à Moscou avec son homologue russe Maxime Topiline.
« Nous souhaitions très fortement que les Russes reprennent le flambeau » de cette initiative, a-t-il indiqué, au cours d’une rencontre avec des journalistes français à Moscou.
« Ce n’était pas leur premier penchant, mais c’est manifestement devenu aujourd’hui un élément important de leur présidence », a ajouté le ministre, en précisant qu’il y aurait un « G20 travail concomitamment avec un G20 finances » à l’été 2013.
M. Sapin avait insisté à plusieurs reprises sur la nécessité de traiter la question de l’emploi au sein du G20, pour « arriver à un G20 qui travaille bien sûr pour la stabilité financière mais aussi pour le développement de l’emploi ».
La Russie avait annoncé début décembre avoir fixé comme priorités pour sa présidence la question des investissements, de la confiance dans les marchés financiers et de la régulation.
Pour sa part, le président russe Vladimir Poutine avait jugé que « la principale tâche » de la Russie à la présidence du G20 serait de « stimuler la croissance économique et de créer des emplois », ce qui passe selon lui par ces trois priorités.
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