Zarema Sadoulaeva, qui dirigeait l’ONG russe, et son époux ont été retrouvés mardi tués par balles. Ils avaient été enlevés lundi à la mi-journée dans le bureau de l’organisation à Grozny par des hommes armés.
Le président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a fait part mardi de sa révolte après l’assassinat d’une dirigeante d’ONG, le deuxième du genre en un mois dans le Caucase russe.
« La situation des défenseurs des droits de l’homme en Tchétchénie et dans tout le Caucase Nord devient insoutenable », estime le président de l’APCE Lluis Maria de Puig dans un communiqué.
Le texte publié à Strasbourg exprime la « douleur et la révolte » de cette assemblée après l’assassinat à Grozny de la dirigeante de l’ONG russe « Sauvons la génération » Zarema Sadoulaeva et de son mari.
« La menace qui pèse sur ces militants ne peut plus être tolérée dans un Etat membre du Conseil de l’Europe » et « l’illégalité et l’impunité en Tchétchénie et dans le Caucase du Nord doivent être combattues », déclare M. de Puig.
Zarema Sadoulaeva, qui dirigeait l’ONG russe, et son époux ont été retrouvés mardi tués par balles. Ils avaient été enlevés lundi à la mi-journée dans le bureau de l’organisation à Grozny par des hommes armés.
La représentante de l’ONG russe Memorial en Tchétchénie Natalia Estemirova, 50 ans, avait été enlevée à Grozny le 15 juillet et retrouvée tuée par balles quelques heures plus tard dans la république voisine d’Ingouchie, également dans le Caucase russe.
0 commentaires