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L’Année internationale de la chimie à l’UNESCO avec la délégation russe

L’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a lancé hier l’année internationale de la chimie, en partenariat avec l’Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée (IUPAC). Une délégation russe a été invitée.

Le développement responsable et l’utilisation raisonnée de la chimie sont des conditions essentielles pour relever les défis du monde actuel: comment nourrir une population croissante, comment améliorer sa santé et comment se développer de façon durable ? L’Année internationale de la chimie doit être l’occasion d’une réflexion approfondie sur ces thèmes », a déclaré Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO. « Nous devons réapprendre à utiliser de façon responsable les immenses possibilités que nous offre la chimie dans le but de conserver et changer la vie pour le bien commun ».

Ouvert par la Directrice générale de l’UNESCO, et Nicole Moreau, présidente de l’IUPAC, le colloque de lancement réunira de nombreuses personnalités internationales du monde de la chimie, parmi lesquelles plusieurs lauréats du prix Nobel. Il s’intéressera notamment, le 27 janvier, à la contribution de la chimie au monde moderne, à la place des femmes dans cette discipline et aux liens entre chimie et développement durable.

La journée du 28 sera consacrée quant à elle à l’examen des liens entre la chimie et différentes thématiques comme la santé, l’énergie, les matériaux, la nutrition et les aspects économiques et sociaux. Parmi les participants figurent notamment le Pr Hélène Langevin-Joliot (France), directeur de recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de développer les connaissances scientifiques….) au Centre national de la recherche scientifique (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de développer les connaissances scientifiques.

Marie_sklodowska.jpgPar extension métonymique, la recherche scientifique désigne également le cadre social, économique, institutionnel et juridique de ces…) (CNRS) et petite-fille de Marie Sklodowska Curie ; le Pr Jean-Marie Lehn (France), lauréat du prix Nobel de chimie (La liste ci-dessous comprend tous les lauréats du prix Nobel de chimie depuis 1901 jusqu’à nos jours.) en 1987 ; Ada Yonath (Israël), prix L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science (La science (du latin scientia, connaissance) relève Historiquement de l’activité philosophique, et fut pendant longtemps un exercice spéculatif visant à élucider les mystères du monde par l’exercice de la raison.

À la fin du Moyen Âge, la science s’est progressivement détachée de l’emprise de la théologie et de la philosophie….) 2008 et lauréate du prix Nobel de chimie (La liste ci-dessous comprend tous les lauréats du prix Nobel de chimie depuis 1901 jusqu’à nos jours.) en 2009 ou encore le Pr Yuan Lee (Taïwan, Chine), lauréat du prix Nobel de chimie en 1986. C’est en 2008, lors de sa 63ème session, que l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé 2011 Année (Une année est une unité de temps exprimant la durée entre deux occurrences d’un évènement lié à la révolution de la Terre autour du Soleil.) internationale de la chimie. Elle en a confié l’organisation à l’UNESCO et à l’IUPAC.

L’AIC, dont le slogan est « la chimie –notre vie, notre avenir », a notamment pour objectif de sensibiliser le grand public au rôle majeur joué par la chimie et de mettre en valeur les solutions qu’elle peut apporter aux défis actuels. Face au désintérêt d’un grand nombre (Un nombre est un concept caractérisant une unité, une collection d’unités ou une fraction d’unité.) d’étudiants pour les disciplines scientifiques et notamment la chimie, l’AIC entend aussi susciter l’intérêt des jeunes pour cette discipline. Il s’agit aussi de célébrer la contribution des femmes à la chimie, cent ans après l’attribution du prix Nobel de chimie à Marie Sklodowska Curie. « Depuis l’attribution du prix Nobel de chimie à Marie Sklodowska Curie il y a cent ans, seules trois femmes ont reçu cette distinction prestigieuse. Le monde a besoin (Les besoins se situent au niveau de l’interaction entre l’individu et l’environnement. Il est souvent fait un classement des besoins humains en trois grandes catégories : les besoins primaires, les besoins secondaires et les besoins fondamentaux.) de plus de femmes lauréates », a déclaré Irina Bokova.

Societe_agrochimique_russe.jpgUne délégation de l’Académie russe des sciences a été reçue par l’UNESCO prononçant son discours fortement applaudi.
« Conception de nouveaux matériaux – réalisations et perspectives » par l’Académicien Serguei M. Aldoshine, Vice-Président de l’Académie des Sciences de Russie.

Une autre entreprise « Société agrochimique principale de Russie », privée, a présenté un stand dans la salle d’exposition.

Cette journée s’est terminée par un charmant concert !

Concert : Notes chimiques

Le 28 janvier, Bernadette Burgos (piano), Delphine Cadet (voix et flûte), Vincent Daguet (violoncelle), et Stéphane Norgrette (guitare et arrangements) ont présenté les musiques de compositeurs et de musiciens dont les vies étaient liées à la chimie : comme le célèbre compositeur russe Alexandre Borodine.

Borodine_compositeur_russe.jpgAlexandre Borodine était passionné de chimie depuis l’âge de dix ans. Après six ans d’études, il est engagé en 1856 à l’hôpital de l’armée territoriale, mais, trop sensible aux blessures, il obtient un poste de professeur à l’Académie militaire de chimie où il se révélera être un grand savant et collabore avec Nikolaï Zinine. Il fait connaissance en 1857 de Moussorgsky qui se fait soigner en tant qu’officier à l’hôpital militaire où travaille Borodine. Ce dernier reçoit son titre de docteur en médecine en 1858. Grâce à ses études et à de nombreux congrès, il aura l’occasion de souvent voyager en Europe (Bruxelles, Heidelberg, Gênes, Rome, Paris, etc…). Au retour de son voyage d’études à l’université d’Heidelberg et à l’université de Paris, il est nommé professeur-assistant de l’Académie médico-chirurgicale. C’est au cours de ces voyages qu’il fait la connaissance de nombre d’érudits, et collaborera par la suite avec certains d’entre eux. Il fait partie du Groupe des Cinq, par l’entremise de Balakirev son créateur, dont il fait la connaissance en 1862. Le groupe est composé aussi de Rimski-Korsakov, de Cui et de Moussorgski, qu’il connaissait déjà. La musique russe était alors entièrement sous l’influence du pouvoir. Ils se regroupent et s’affranchissent de la musique  » officielle « . Glazounov, élève prodigue de Rimsky-Korsakov, les rejoindra. Borodine fait aussi partie du cercle d’amis de Mitrophane Beliaïev, admirateur de Glinka et de la musique russe traditionnelle. Après de profondes études ethnologiques et historiques, il entame la rédaction de l’opéra Le Prince Igor (dont sont extraites les célèbres Danses polovtsiennes), achevé après sa mort par Alexandre Glazounov et Rimski-Korsakov et créé au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, le 23 octobre (4 novembre) 1890.

L’Année internationale de la chimie à l’UNESCO avec la délégation russe

par | 27 Jan 2011 | 0 commentaires

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